Potentiel solaire et forme urbaine

Abstract

Le potentiel énergétique d’un bâtiment est fortement conditionné par sa forme et son niveau d’exposition au rayonnement solaire, qui influencent entre autres les besoins en chauffage, refroidissement et éclairage artificiel, ainsi que le potentiel de production d’énergie à partir de systèmes solaires actifs. Une exploitation ciblée des ressources sous forme passive permettra donc de minimiser la demande des systèmes consommateurs d’énergie (p. ex. chauffage, climatisation), alors qu’une exploitation active du rayonnement à l’aide de systèmes solaires actifs permettra d’augmenter l’autonomie énergétique des bâtiments. Le présent chapitre porte sur l’évaluation de la performance énergétique de chacun des huit projets élaborés pour le secteur Gare-Lac du point de vue de leur potentiel solaire passif et actif. La première section traite des critères passifs, pour lesquels des indicateurs de performance sont introduits et calculés à l’aide de simulations détaillées exécutées sur les modèles 3D des projets. La section suivante présente l’analyse de la production d’énergie à travers une évaluation simplifiée du potentiel solaire actif selon des critères d’autonomie énergétique et de rentabilité économique. En conclusion, une comparaison des résultats confronte les projets et les indicateurs de performance utilisés Cette étude s’inscrit dans le cadre des projets doctoraux d’Emilie Nault et de Giuseppe Peronato, réalisés sous la direction conjointe des Professeurs Marilyne Andersen du Laboratoire Interdisciplinaire de Performance Intégrée au Projet (LIPID) et Emmanuel Rey du Laboratoire d’Architecture et de Technologies Durables (LAST).

Publication
Urban Recovery